Le 4 avril 2022, le GIEC a publié la version finale de son sixième rapport sur le réchauffement climatique. Ce groupe d’experts met en garde depuis des années contre l’impact de l’activité humaine sur l’environnement et la population. Pour mieux comprendre les défis d’impact environnemental associés au changement climatique, voici les principaux points à retenir de ce dernier rapport. On voit que chacun, à son échelle, peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
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- Qu’est-ce que le rapport du GIEC ?
- Les conclusions du rapport
- Soutenir la transition énergétique grâce au photovoltaïque et au chauffage solaire
Qu’est-ce que le rapport du GIEC ?
Le fonctionnement du GIEC
Premièrement, GIEC signifie Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Il a été fondé en 1988 pour rassembler les connaissances scientifiques, techniques et socio-économiques sur le changement climatique. Leurs causes et conséquences possibles sont également largement débattues. L’objectif est de permettre de soumettre des évaluations scientifiques.
Le GIEC n’est pas une association de personnes physiques. C’est une fédération de pays représentant les États membres.
Enfin, il est important de souligner que le GIEC n’est pas un laboratoire, c’est une organisation qui évalue et rassemble le travail des scientifiques du monde entier.
Les différents rapports du GIEC
Depuis 30 ans, le GIEC a publié six rapports. Le dernier est sorti en plusieurs parties entre 2021 et 2022. Ces rapports sont des résumés de milliers d’articles scientifiques. Ces résumés sont constamment vérifiés par les gouvernements de tous les États membres. Son rôle principal n’est pas de faire des propositions directes comme un cabinet de conseil. Il s’agit plutôt de faire des prédictions et d’évoquer diverses solutions possibles. Ensuite, les pays doivent prendre des mesures concrètes pour répondre à l’urgence climatique.
Les conclusions du rapport du GIEC 2021 – 2022
Le dernier rapport du GIEC se compose de trois parties. Initialement publié en août 2021, i s’agissait de la plus grande mise à jour de l’état des connaissances scientifiques et de la compréhension physique du climat à l’époque.
La seconde, publiée fin février 2022, aborde les enjeux des sociétés humaines et des impacts écosystémiques, de l’adaptation et de la vulnérabilité au changement climatique. Le rôle de la justice sociale est particulièrement souligné. Enfin, la dernière partie propose un ensemble de solutions qui limitent l’impact dévastateur. Des solutions spécifiques pour lutter contre le changement climatique sont mentionnées, mais pas dans tous les rapports.
Les points clés du premier rapport
Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive des éléments couverts dans le rapport d’août 2021 (Rapport 1 sur 3).
- Le réchauffement climatique est causé à 100% par l’activité humaine
- Au cours des 3000 dernières années, le niveau de la mer n’a pas augmenté autant qu’au cours des 120 dernières années
- Les glaciers de montagne et polaires sont voués à fondre dans les décennies à venir
- La libération de carbone du pergélisol est irréversible
- Des mesures fortes, rapides et durables sont nécessaires pour réduire les émissions de CO2
Les points clés du deuxième rapport
Vous trouverez ci-dessous une liste non exhaustive des éléments couverts dans le rapport de février 2022 (Rapport 2 sur 3).
- Le changement climatique est causé par l’homme, y compris une augmentation du nombre et de la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes
- Les personnes fragiles (ménages à faible revenu, enfants, personnes âgées, etc.) sont les plus vulnérables à ces changements
- Environ 3,3 milliards de personnes vivent dans des environnements vulnérables au changement climatique
- Sans transformation des écosystèmes, l’adaptation aux impacts du changement climatique deviendra bientôt impossible
- Les émissions de gaz à effet de serre doivent diminuer rapidement. Sans justice sociale, il ne peut y avoir de transformation écologique
Les points clés du troisième rapport
Le troisième volet apporte des solutions techniques, sociales et techniques très spécifiques. Pour la première fois, un chapitre est consacré à nos actions personnelles. Les faits principaux de ce rapport récemment publié comprennent :
- Sobriété énergétique. Sans surprise, les ménages les plus riches sont ceux qui polluent le plus. Nous devons réduire la demande énergétique à plusieurs endroits : manger moins de viande, isoler les bâtiments, travailler davantage à domicile, utiliser des transports moins polluants, etc. Ce point ne fait pas l’unanimité d’un point de vue politique, mais est présenté comme une grande solution.
- Sortir des énergies fossiles. Cette question est centrale, il est urgent de généraliser les énergies renouvelables pour réduire drastiquement l’utilisation des ressources fossiles. L’éolien, le solaire, l’hydraulique et même le nucléaire sont évoqués pour produire l’énergie dont chaque pays a besoin.
- Finance verte. Le passage au vert aura un coût, mais la bonne nouvelle est qu’il y a suffisamment de capital et de liquidités pour le financer. Cela nécessitera au moins une multiplication par 3 à 6 des fonds investis dans la transition vers cet écosystème. Pour cela, les banques et les gouvernements devraient cesser de financer les énergies fossiles avec de l’argent public et privé.
- Capturer les émissions de carbone. Les puits de carbone naturels ne suffisent plus (forêts et océans) pour éliminer les émissions de CO2 de l’atmosphère. Les technologies permettant de réduire les émissions et de capter le CO2 doivent se banaliser rapidement.
Ce dernier rapport met en avant le fait que chaque individu peut limiter ses émissions individuellement et contribuer à réduire le réchauffement climatique. D’autre part, les politiques doivent prendre diverses mesures pour favoriser ces changements de comportement des citoyens.
Soutenir la transition énergétique grâce au photovoltaïque et au chauffage solaire
Des solutions pour agir à son échelle
Divers rapports du GIEC soulignent l’importance d’une action forte et à grande échelle pour limiter les impacts dramatiques du changement climatique. Mais chacun peut participer à la transition écologique de différentes manières à son niveau. L’un d’eux est l’installation d’énergie solaire ou de capteurs de chaleur à la maison. Le premier permet la production d’électricité verte, le second produit de l’eau chaude et éventuellement du chauffage.
L’impact écologique du solaire
La production et le transport de panneaux solaires ne sont pas neutres en gaz à effet de serre. Mais si vous regardez l’ensemble du cycle de vie de 30 à 40 ans, c’est très faible.
Les systèmes photovoltaïques génèrent une énergie locale respectueuse de l’environnement pendant des décennies. Par conséquent, ils peuvent réduire considérablement la consommation de combustibles fossiles tout au long de sa durée de vie. Globalement, son impact environnemental est très positif. La même réflexion peut être faite avec des panneaux solaires thermiques.
Divers rapports du GIEC mettent en garde contre l’impact irréversible de l’activité humaine sur le climat. Il est urgent d’agir et de s’impliquer dans les transitions énergétiques à votre échelle. C’est pourquoi l’installation de panneaux photovoltaïques ou thermiques présente un grand intérêt. Cela permet d’utiliser l’énergie renouvelable et illimitée du soleil pour vos besoins quotidiens. N’hésitez pas à contacter les experts Solar Direct pour trouver un projet viable dans votre région.